CARACTÈRE ; Machiste, nonchalant, orgueilleux, , hautain, froid, et un tas d'autres défauts pourraient figurer dans cette liste, mais ses défauts s'effacent bien vite face à son sens de l'honneur. C'est un homme d'honneur, Hiram, un homme qui respecte ses valeurs et ses principes, campant sur ses positions avec acharnement. Parfois trop même, car aucune nuance n’existe entre ce qui est bien et ce qui mal. Tout est blanc, ou tout est noir. Il est comme ça, Hiram, et il sait imposer sa vision des choses. Néanmoins, les fameux principes qu’il rabâche sans cesse se voient fortement entachés par son amour pour sa femme. Arabella. Sa muse, sa déraison, divine princesse pour qui il traverserait  vents et marrées.  SEQUELLES ; L’éducation  qu’il a reçu a laissé de lourdes traces sur le gamin jovial qu’il était. La perfection n’était pas une option, et l’ambition était de mise. Carnage qui a ravagé la personnalité du jeune Gavon, il est passé du gamin souriant à l’homme machiste et impassible. Il n’oubliera jamais, qu’au début, il s’excusait au moindre faux pas, à la moindre déception, mais un Gavon ne s’excuse pas, comme le disait si bien papa. VOCATION ; Si son passage dans une école militaire n’était que pour le prestige, Hiram en a décidé autrement. Destiné à être avocat, ou a un métier dans le domaine juridique, c’est dans l’armée qu’Hiram s’est engagé. Sourire jovial déjà à moitié envolé, les coups et la vie là-bas n’ont fait que durcir les traits de son joli visage. Ca la rendu plus fort, l’armée, mais ça l’a aussi renfermé. Habitué à manier des armes ou à s’exprimer à coups de poings, il a appris à enfermer ses sentiments dans une boite et à les oublier. Il ne les exprime pas, ou presque pas. Maitre de la maitrise de soi, ce n’est que très rarement que  le colonel laisse tomber le masque. SANCTUAIRE ; Sous ses airs neutre et impassible, il n’y a que très peu d’endroit où le Gavon s’autorise à exploser. Son bureau, son refuge, est sans doute l’un des rares endroits où il s’autorise à se lâcher complètement, parce qu’il sait qu’il est sur son territoire. C’est son endroit à lui, et même si des invités défilent, personne ne sait réellement ce qui se passe entre ses quatre murs. Endroit proscrit, où seuls certains privilégiés se voient entrés, il garde tout ce qui lui est précieux. COMME SON PÈRE ; Certains diront qu’il est stupide, avec ses principes, d’autres diront que le sens de l’honneur qu’il s’octroie n’est qu’une mascarade. Il est comme son père, perfectionniste et trop ambitieux, dit-on. Et même si dans un sens, c’est l’affreuse vérité, Hiram essaie de sortir de ses travers, avec bien du mal. Toute sa vie, il s’est appliqué à rester droit, à être parfait, mais cette perfection à la Gavon le terrifie. MASCARADE ; Ainé d'une grande fratrie, Hiram a toujours eu le sens de la famille. Trois sœurs et un frère, sans compter celle qu’il qualifie d’erreur, il a cet instinct protecteur irrévocable de grand-frère. Instinct fraternel qu’il désirerait étendre à l’instinct paternel.  Il sait, Hiram, qu’il risque de commettre les mêmes erreurs que son père, des erreurs qu’il a déjà commises avec sa fratrie, mais il sait ce qu’il veut. Il veut des enfants, un jour, et avec une seule personne, Arabella. Et pourtant, il ne voit pas le manège qui se déroule sous ses yeux, alors que la douce prend la pilule en cachette depuis des années. Petite plaquette de comprimés qu’il finira sans doute par trouver et qui le fera tomber des nues. Il n’est pas idiot, Hiram, mais dès qu’il s’agit d’Arabella, il perd la raison. Il laisse un espoir stupide le gagner en espérant que sa femme n’est pas stérile, et qu’un jour, il y arriveront. Douce illusion qui ne le bercera plus très longtemps.